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Gwen creation

CARNAVAL

Histoire vécue

Nous étions allés faire des achats avec France une amie, ce samedi matin de février en période de carnaval, et en rentrant devions passer prendre des affaires chez Martine, une de ses collègues, qui habitait une villa dans la campagne.

Vers midi, nous arrivons chez elle, elle était en train de faire des crêpes avec trois autres amies Claire, Patricia et Noémie. Elle nous dit que si nous le souhaitions elle nous invitait à déjeuner pour fêter le carnaval. Invitation acceptée avec plaisir, et nous nous retrouvons rapidement dans le salon pour prendre l'apéritif. Un punch était prêt, préparé par Noémie, une magnifique malienne, nous lui firent honneur en ce jour gris d'hiver. L'ambiance se réchauffa assez vite et Martine dit tout à coup, c'est Carnaval et nous pourrions nous déguiser, il y a de quoi dans la maison (elle est costumière pour le spectacle). L'idée fut acceptée rapidement et elle nous conduisit dans son atelier ou se trouvaient de nombreux costumes sur des penderies.

Après avoir parcouru la pièce, je fis la remarque qu'il n'y avait aucun costume d'homme. C'est vrai dit Martine je n'y avais pas pensé, France dit aussitôt en rigolant que ce n'était pas grave, qu'elle allait choisir pour moi, on était carnaval et un homme pouvait se travestir en femme. Elle me dit de sortir de la pièce et qu'elle allait me donner ce qu'il fallait.

Je fus conduit vers une chambre et quelques instant plus tard, France entra portant une panière avec un tas de vêtements. Elle me dit de me déshabiller et de ranger mes affaires dans le placard. Quelques instants après, j'étais en caleçon au milieu de la chambre, France me dit en riant que mon caleçon n'était pas adapté et que je ferais mieux de l'enlever en tirant sur la ceinture, elle ramassa mon caleçon et le posa sur une étagère du placard avant de fermer celui-ci. Avant que je ne réagisse, elle sortit de la chambre en disant qu'elle revenait de suite, et me laissa ainsi nu. Je regardais alors le contenu de la panière et découvris une longue robe, un serre taille, des bas et des chaussures à talons, tout cela de couleur noire. C'est à ce moment la que revint France en me disant qu'elle allait m'aider à m'habiller.

Je protestais en disant que j'allais être ridicule, elle me dit que de toute façon, elle avait rangé la clé du placard et que je n'avais pas le choix. Le serre taille était rigide et équipé de lacets, elle me le fit enfiler et entreprit de le lacer en serrant et en me disant qu'une femme se devait d'avoir la taille fine. Puis vinrent le tour des bas attachés aux jarretelles et je dus enfiler une petite culotte assortie. Enfin elle me passa la robe, fendue sur le coté, qu'elle ferma dans le dos et me fit mettre les chaussures qui à ma surprise qui étaient à ma taille. Elle me conduisit ensuite à la salle de bain me faisant asseoir, elle entreprit de me maquiller et me mit une perruque, comme cela tu seras une vraie femme, comme nous toutes. Après m'avoir préparé, à son tour elle alla s'habiller avec les autres et dit qu'elle viendrait me chercher quand elles seraient toutes prêtes. Je me retrouvai devant la glace et une certaine excitation me prit en me voyant ainsi, en femme brune. Je fis quelques pas pour m'habituer à marcher avec les talons, ce qui accentua mon trouble, au contact du nylon sur mes jambes.

C'est Martine qui vint me chercher, et me regarda longuement avant de prendre ma main et de me guider pour descendre l'escalier vers le salon ou se trouvaient les filles. Je fis sensation et elles ne purent s'empêcher de s'approcher et de me complimenter en me touchant négligemment, ce qui me troubla à nouveau.

France et Martine étaient vêtues comme moi de robes longues, verte pour France et rouge pour Martine. Claire portait elle un costume de page avec un collant blanc, Claire un body et un collant noir sous une robe courte sexy avec un dessin de panthère, quant à Noémie, elle portait une robe similaire noire sur un collant entier en résille noire.

Nous reprîmes un apéritif, ce qui fit monter l'ambiance et les rires. Le ton était vif et les allusions à ma virilité parfois assez osées. Nous nous sommes enfin mis à table autour d'une petite table ronde, Martine à ma gauche, Noémie à ma droite, puis en suivant Claire, France et Patricia.

Le repas fut enjoué, le champagne ayant remplacé le punch l'ambiance ne faiblissait pas. L'exiguïté de la table facilitant les contacts au début par inadvertance du moins c'est ce que je croyais, ils étaient de plus en plus fréquents et j'avais maintenant une cuisse de chaque voisine collée à moi de façon quasi permanente. Quant à France, en face moi, je voyais que son verre aussitôt vide était rempli par l'une ou l'autre de ses voisines elle était très excitée et riait en permanence.

Au dessert, les débats étaient de plus en plus exubérants, et les sujets abordés parfois chauds. Noémie s'adressant à Martine se pencha soudain vers elle par-devant moi, posa sa main sur ma cuisse et tout en lui parlant entreprit de me caresser provoquant une vive réaction sans que je puisse réagir. Je regardai France qui ne s'aperçut de rien, riant à ses voisines, je ne savais que faire, et il me sembla que cela dura une éternité. Heureusement que j'étais assis. Je compris que ce jeu était voulu lorsque quelques instants plus tard, c'est Martine qui se pencha vers Noémie, sa main rejoignant la sienne sur mes cuisses.

Le repas dura et c'est vers quinze heures que nous nous levâmes de table, rejoignant le salon qui nous accueilla pour prendre le café. Noémie dit alors aux filles, c'est bien beau, mais il faut faire la vaisselle, je propose un tirage au sort pour savoir qui s'y colle. A la courte paille dit Martine qui s'empressa de couper quelques chalumeaux présents dans un verre. Pas d'exception dit Claire puisque Marc porte une robe, il tire aussi. Ainsi fut fait et comme le sort n'était pas de mon coté je tirais la plus courte qui me condamna à passer à la cuisine.

Noémie en tête, je fus conduit devant l'évier elle dit, il va tout se salir, je vais lui chercher un tablier. Elle revint aussitôt et dit à nouveau il risque de salir la robe, même avec le tablier, si France est d'accord, il l'enlève et mettra le tablier. Malgré mes contestations, France répliqua mais bien sur et défit aussitôt la fermeture éclair et je me retrouvais en sous-vêtements devant les filles. Noémie me passa alors un petit tablier de devant blanc qu'elle noua fermement dans mon dos, et me mit sur la tête un petit diadème assorti en disant tu es belle ainsi, on dirait une vraie bonniche. Elle compléta ma tenue par des gants de caoutchouc rose qu'elle m'aida à enfiler et dit, allez au travail, on viendra te voir de temps en temps, nous allons au salon, entraînant les copines en rigolant.

La musique se fit entendre pendant que je commençais à faire la vaisselle, il y en avait pas mal. Cela faisait dix minutes que j'avais commencé lorsque Martine entra pour venir voir comment je me débrouillais. Elle s'approcha de moi par derrière, profitant que je portais un plateau plein de verres, elle me dit ne bouge pas, me saisit les tétons qu'elle pinça fortement, puis tout en tenant un entreprit de me caresser le haut des cuisses sous mon tablier de soubrette avec l’autre main. Elle s'enfuit en riant me laissant ainsi excité et frustré.

Les rires provenant du salon étaient de plus en plus forts. La porte s'ouvrit et elles arrivèrent ensemble, m’entourant et se collant à moi. France avoua qu'elles avaient un peu pitié et qu'elle m'avait porté à boire. Tout en disant cela Claire me prit par la main et me poussa vers le salon, me fit asseoir sur une chaise Louis XVI avec un dossier haut et arrondi, s'asseyant sur mes genoux face à moi en portant le verre à ma bouche. Pendant ce temps les autres se collèrent contre le fauteuil. Je sentis tout à coup des mains me saisir et me maintenir contre le dossier de la chaise pendant que d'autres mains entreprirent de m'attacher sur celle-ci. En quelques minutes, je me retrouvai solidement arrimé à elle, mains liées derrière le dossier, genoux et chevilles liés, une corde reliant les chevilles aux poignets, tirant mes jambes vers l’arrière, le haut du corps quant a lui fixé étroitement au dossier.

Je dis que c’était trop et aussitôt Martine prit un foulard pour me bâillonner ce qui réduisit mes contestations. Elles reculèrent en me regardant, puis disent qu'elles avaient imaginé un petit jeu de devinettes. Pendant qu’elle me bandait les yeux avec un autre foulard opaque, elle m'expliqua que je devrais deviner qui, et dans quel ordre, allait venir me toucher, bien sur sans parler, je devais essayer de les reconnaître, chaque erreur ferait l’objet d’un gage.

Je grognais mais n'avait pas le choix. Martine allait ouvrir un paravent devant moi et à tour de rôle chacune d’elles passerait derrière pour trois minutes, tout moyen de se faire reconnaître était possible, sauf la voix. Hélas me dit-elle tu ne peux pas bouger, ni toucher dans ta position, donc fais preuve d'imagination.

Je restais ainsi un moment, puis la première arriva. Je sentis qu’elle m’enlevait le petit tablier et le diadème, elle continua par quelques caresses, puis elle tira un coté de ma culotte et un ciseau coupa, puis vint le tour de l’autre coté et d’un coup arracha le morceau de tissu mettant mon sexe à nu, et je l’entendis partir.

Cette situation commençait à m’exciter, alors qu’arriva la deuxième fille. Elle se colla contre moi, je sentis le contact d’une robe longue, c’était donc Martine ou France ? Ce qui est sur c’est qu’elle avait enfilé des gants en caoutchouc et de ses mains entreprit de me caresser, provoquant une terrible excitation qui fut visible immédiatement. Pour terminer, elle posa un baiser sur ma verge et partit.

La troisième je la reconnu lorsqu’elle me toucha, c’était Claire, grâce au contact de sa tenue de page. Elle enleva la corde qui tenait mes genoux serrés l’un à l’autre et avec celle-ci entreprit de les tirer vers l’extérieur, rendant plus accessible mon sexe et les fixa à nouveau dans cette position aux barreaux de la chaise avant de partir.

Il en restait deux à venir, qui de Patricia ou de Noémie fut la première ? impossible de le savoir. Elle m’enleva le bâillon et colla sa bouche à la mienne pour un baiser interminable avant de reposer le bâillon encore plus serré, la deuxième se consacra à mon sexe qu’elle tritura en tous sens, avant de me poser une multitude de pinces à linge sur tout le corps, aucune partie n’étant épargnée. Hormis la douleur, l’excitation était totale, j’étais dans une situation extrême. Elle partit me laissant ainsi.

J’entendis la voix de Martine dire que puisque toutes étaient passées, elles allaient boire un verre pour me laisser le temps de la réflexion. Combien de temps suis-je resté ainsi, je ne sais pas.

J’entends du bruit, on retire le paravent puis les rires des filles. Je devais ressembler à un sapin décoré avec les pinces que je sentais partout. Martine prit la parole, en enlevant seulement mon bâillon, elle dit mon petit Marc, c’est l’instant de vérité, tu dois dire dans quel ordre nous sommes venues, et nous ferons le bilan. Elle me fit boire un peu et ce fut à moi de parler. Après réflexion je dis France, Martine, Claire, Patricia et enfin Noémie. Bien dit-elle, mais je dois relever deux erreurs, l’ordre était moi, France, Claire, Noémie et enfin Patricia. C’est vrai que pour Claire, la tache était facile avec sa tenue. On va considérer que tu as deux fautes donc nous allons devoir t’infliger deux gages.

Pour avoir reconnu Claire, elle va avoir le plaisir de t’enlever les pinces une à une, lentement, mais les yeux bandés. On va mettre le minuteur en marche pour deux minutes. Le jeu consiste à ce qu’il reste au moment de la sonnerie huit pinces en place. Celles qui manqueront ou qui resteront seront comptabilisées et chacune en plus ou en moins correspondront à trente minutes de bondage…

De la musique jaillit dans la pièce et je les entendis s’approcher. Claire fut amenée derrière moi, ses mains se posèrent sur mes épaules, puis la voix de France dit : tu es prête ? Oui dit Claire. Le top fut donné et les mains de Claire s’afférèrent sur moi, à tâtons. L’enlèvement des pinces fut douloureux, je ressentais à chaque retrait l’afflux de sang, surtout quand elle enleva les pinces se trouvant sur les seins. Tout à coup la sonnerie se déclencha. Top dit Martine, on va compter ce qui reste.

Apparemment Claire avait bien travaillé, elle avait retiré toutes les pinces qui se trouvaient sur mon torse et mon ventre, Martine enleva les huit qui étaient accrochées à mes oreilles, Claire dit J’ai gagné, c’est alors que Patricia dit en rigolant : mais non, il en reste encore en arrachant celles qui se trouvaient sous mes cuisses et qui ne pouvaient se voir. Elle en retira ainsi cinq de chaque coté en disant dix pinces égale cinq heures, bon courage Marc…

Martine dit bon faisons le point, il est dix sept heures, Marc est condamné à cinq heures de bondage et à deux gages. Allons délibérer au salon. Quelques instant après elles revinrent et dirent qu’elles avaient statué. Mon premier gage est d’être momifié entièrement, c’était celui de France et le deuxième était d’être mis à la disposition de Noémie pour la journée de dimanche, libre à elle de disposer de moi. Entre temps, je resterai momifié cinq heures placé sur un lit de la chambre. Ainsi fut-il décidé. La décision étant immédiatement exécutoire.

Martine demanda que l’on me détache pendant qu’elle allait chercher les bandelettes. Je fus libéré de ma chaise et conduit à la salle de bains pour faire quelques ablutions, France me dit profites-en cinq heures c’est long… Quelques instants plus tard, j’étais à nouveau entouré de ces dames, c’est en serre taille et bas que je serai apprêté, et elles me conduisirent à la chambre. Martine avait amené un carton contenant des rouleaux de tissus larges de quinze centimètres environ. Par ailleurs elle sortit d’une boite une espèce de mors avec des courroies et un masque pour la vue. Elle dit il doit être sage pendant son immobilisation, mais aussi il doit être en sécurité en me posant le mors dans la bouche et en l’attachant dans mon cou par les anneaux réunis par un petit cadenas.

Ensuite le masque me mit dans le noir, et je sentis enfin qu’elle me posait des bouchons dans les oreilles. En quelques secondes j’avais perdu toute notion d’environnement. Le reste de la préparation je le sentis. Ma tête, mes bras, puis mes jambes furent enveloppés minutieusement dans le tissus, puis le corps, les épaules et le tronc entièrement. Une fois entièrement recouvert de bandelettes, elles entreprirent de solidariser l’ensemble, mes pieds et mes jambes collés ensemble, puis mes bras le long du corps. Quelques minutes plus tard, je n’étais qu’une momie parfaitement rigide. Je sentis tout à coup qu’on me soulevait, et elles me posèrent sur le lit. Enfin je réalisai qu’elles fixaient ma momie sur le lit, avec d’autres bandes semble-t-il, il ne m’était pas possible de bouger d’aucune sorte.

Etant totalement isolé, elles durent partir sans que je ne m’en rende compte.

Ce n’est que beaucoup plus tard que je compris ce qu’elles avaient fait.

Elles avaient décidé de continuer la fête entre elles et d’aller passer la soirée au restaurant. Ce n’est finalement que vers onze heures du soir que j’ai senti que l’on s’occupait de moi à nouveau.

La troupe était toujours aussi joyeuse, c’est ce que je constatai lorsqu’elles m’enlevèrent les bandelettes autour de la tête ainsi que mes bouchons d’oreille et le masque… mais pas le mors. Claire dit tu restes muet, sinon tu vas râler encore. Elles me détachèrent du lit et à quatre me remirent debout.

La soirée n’est pas finie, champagne dit Martine. Il n’y a qu’à l’amener ainsi dit-elle il sera sage. A toutes, elles me portèrent au salon et me posèrent contre le pilier de l’entrée ou elles me fixèrent avec quelques bandes. Tu ne tomberas pas comme cela dit l’une d’elles, on va te faire boire, sois sans crainte. Ainsi fut fait, je n’avais jamais bu du champagne ainsi, pas facile avec un mors aux dents.

Elles remirent de la musique et dansèrent encore longtemps. Ce n’est que vers une heure du matin que ces dames souhaitèrent se retirer. Bon, ce n’est pas tout dit Martine, le dernier gage doit être mis en œuvre. Noémie, il est à toi jusqu’à demain soir, mais comment allons nous faire dit France. C’est à ce moment là qu’encore un fois Martine se manifesta. Il y a les tenues de plongée au garage, on va l’équiper caoutchouc, ce sera bien, ensuite tu verras demain Noémie.

Aussitôt dit aussitôt fait, elle revint portant avec Patricia une combinaison, complète. Je fus libéré de mes bandelettes et me retrouvai en serre taille et bas encore une fois. Elles m’aidèrent à enfiler la combinaison très étroite, puis vinrent les bottines et les gants, puis la cagoule, sans enlever le mors bien sur. J’étais caoutchouté entièrement. Martine prit alors des rouleaux d'adhésif en toile, fixa les manchettes des gants, puis le haut des bottines. Puis ce furent les bras qui à nouveau se retrouvèrent collés le long du corps, enfin les cuisses collées l’une à l’autre jusqu’aux genoux. Voilà le colis dit-elle, il devrait être sage pour le voyage. Oh! puis après tout, ce n’est pas la peine qu’il voit la route dit-elle en faisant plusieurs tours de la tête laissant seulement une ouverture au niveau de la bouche et des narines. Pas mal fit-elle.

Je fus conduit dans une voiture et assis à l’arrière, fixé au siège par la ceinture de sécurité. Je compris ensuite que j’étais dans la voiture de France qui s’était chargée de ramener Noémie chez elle…et moi.

Noémie habite une petite maison au fond d’un jardin, c’est devant celui-ci que la voiture s’arrêta, il y avait cinquante mètres à faire à pieds. Cela me prit plusieurs minutes, à très petits pas vu ma situation, heureusement qu’à cette heure les gens sont couchés.

Je fus conduit directement au salon et Noémie me fit basculer sur le canapé puis finit d’attacher mes chevilles ensemble en me disant demain, il fera jour, je m’occuperai de toi…bonne nuit. Et elle s’en alla me laissant ainsi.

Je n’avais pas le choix de toute façon. La nuit bien que courte me parut longue, je n’arrivais pas à m’endormir.

Aveuglé, je n’avais aucune notion du temps, lorsque Noémie me réveilla, elle me secoua en disant tu n’as pas honte de dormir ainsi ? je ne pouvais répliquer. Elle coupa l’adhésif qui reliait mes jambes entre elles, me fit lever et me conduisit dans la maison. En fait elle m’avait conduit dans une salle de bain ou elle enleva l’adhésif qui me masquait le haut de la tête. Elle me dit qu’elle posait un ciseau sur le bord de la baignoire, tu as demi-heure pour te déshabiller entièrement, prendre une douche. Je ferme la porte, tu passeras tous les vêtements par la petite fenêtre, tu ne garderas rien, compris ? Oui dis-je à travers le mors.

La chose ne fut pas aisée, attraper le ciseau avec les gants, cela le fit tomber plusieurs fois. Enfin je fus nu et prit une douche avec plaisir, enlevant les odeurs d’une nuit caoutchoutée. Pour terminer je passai comme convenu tous les vêtements par la petite fenêtre. Noémie les récupéra et par le même moyen me passa un petit carton en me disant équipes toi et surtout n’oublies rien. Tu as vingt minutes.

Le carton contenait plusieurs choses tout d’abord un porte-jarretelles, un string assorti, des bas à couture de couleur noire, des ballerines noires. Dans une poche se trouvait une robe noire de latex à manches longues, courte de forme corolle, une large ceinture équipée d’anneaux et des bracelets fermant aussi avec des anneaux, ainsi que plusieurs cadenas ouverts et enfin une perruque noire à cheveux courts. J’entendis la voie de Noémie me dire de m’habiller tout d’abord et de mettre à la fin les bracelets en les accrochant avec un cadenas à chaque fois.

Elle devait me surveiller, alors que je fermais le dernier cadenas sur mon poignet, la porte s’ouvrit, elle me dit de rester ainsi face au mur, aussitôt après, elle ajusta ma perruque et vérifia la tension de la large ceinture autour de ma taille.

Noémie était habillée elle aussi, elle portait un ensemble de cuir noir sur un body en dentelle, ses jambes gainées par un collant noir en résille étaient chaussées de hautes bottes à talons lacées jusqu’aux genoux. Ses yeux disparaissaient sous de grandes lunettes fumées. Elle était magnifique, me dominant d’une demi-tête.

Bien fit-elle, tu es à ma disposition pour la journée, comme convenu, aussi tu vas te charger des taches ménagères, vaisselle, ménage, et faire pour finir ma chambre. Tu disposes de deux heures et ensuite je ferais le contrôle de toutes tes actions. Tu vas mettre ces gants de caoutchouc et je vais quand même compliquer un peu ta tache en posant ces chaînes. Elle relia aussitôt les bracelets des chevilles par une chaînette de vingt centimètres, au milieu de celle-ci elle plaça une autre chaîne qu’elle relia dans mon dos à un anneau de la ceinture en la tendant légèrement. Ensuite deux chaînettes de vingt centimètres environ relièrent mes poignets à deux anneaux placés latéralement sur la ceinture. Me voilà donc prêt, elle finit en me disant que les produits et accessoires de ménage, et la poubelle se trouvaient dans le cabanon situé dans le jardin.

Cela provoqua en moi un sursaut car le jardin donnait sur la rue et des personnes pourraient me voir. Noémie comprit ma réaction et dit puisque tu réagis ainsi, tu devras aller chercher chaque objet, un à la fois dans le cabanon. Bien entendu, celui-ci est fermé à clé et tu devras à chaque fois l’ouvrir et le fermer, ce qui t’empêchera de te cacher.

Je n’avais pas le choix et commençai tout d’abord par la cuisine, après ce fut au tour du séjour ou je passai l’aspirateur et époussetai tous les meubles et objets, enfin j’allais vers la chambre. Noémie était derrière moi, quand j’ouvris la porte, je sursautai en découvrant la scène. France était attachée en croix sur le lit, nue une cagoule fermée masquant sa tête, seule une ouverture au niveau du nez permettait la respiration. Noémie rit et me dit c’est une surprise, je vous garde tous deux, la libération de France sera liée à la qualité de ton travail.

En entendant Noémie, France essaya vainement de bouger, mais ses liens étaient parfaitement ajustés et seul un râle sortit de la cagoule. France n’était donc pas partie hier au soir et avait passé la nuit ici.

Je dus enlever la poussière partout, ce qui me prit un certain temps. De temps en temps, je regardais France, ce qui m’excita beaucoup.

Enfin je fis un dernier voyage au cabanon pour ranger l’aspirateur. Noémie regarda alors l’heure, il était onze heures et dit que j’avais mis beaucoup plus de temps que prévu, trois quarts d’heure de trop, ce qui bien entendu allait se convertir en punition.

Elle me ramena vers la chambre et ouvrit les portes de la grande penderie murale. Je découvris alors que celle-ci était vide et que le mur était équipé de divers anneaux. Elle me fit entrer dans celle-ci et après avoir détaché mes chaînes, m’attacha au mur en croix, les bracelets fixés à des anneaux, ensuite elle se servit de cordes pour littéralement me coller au mur. Bien dit-elle, je vais laisser les portes ouvertes, tu verras ainsi France, vous serez bien ainsi tous deux. Quant à moi, c’est dimanche, je vais donc profiter de la journée car demain je travaille et j’ai besoin de me distraire.

Elle prit son manteau, sortit de la chambre. Quelques instant plus tard, j’entendais démarrer la voiture. Nous étions là jusqu’à quand ?

Auteur:Jamidrisse

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