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GARE au GORILLE
Première entrevue
Pour se protéger, comment la société doit-elle gérer le dossier des violeurs
récidivistes ? Doit-elle les enfermer à vie, procéder à la lobotomie ou à la
castration. Un débat animé qui oppose depuis bien longtemps les partisans du
"tout répressif" aux associations des droits des repris de justice qui mettent
aussi en avant le problème de la surpopulation carcérale et luttent contre ces
opérations chirurgicales qui mutilent définitivement des êtres qui ne sont pas
toujours entièrement responsables de leurs actes. C'est à la société de trouver
des solutions pour empêcher les récidives sans avoir à utiliser ces méthodes
barbares, jugent ces associations. Toutes ces raisons ont poussé le parti de
la réforme numérique, arrivé au pouvoir, à exploiter un autre terrain d'approche,
à tenter de ménager la chèvre - les victimes des délits -, mais aussi le loup
- l'intégrité des violeurs -, comme le suggérait avec force et détermination,
depuis si longtemps, le professeur Huggins. Celui-ci, est convaincu que sa méthode
a, de surcroît, l'avantage d'atténuer le traumatisme des filles qui, comme moi,
ont subi l'outrage du mâle.
Je trouvais bizarre que le visage de Madame Huggins s'illumine à mes propos
et à ma façon de concevoir la junte masculine. Elle m'expliqua alors avec calme
la méthode mise au point par son époux, les résultats qu'on peut en attendre
et la vie dans l'établissement qu'elle dirige. Elle me proposa, si j'avais deux
après-midi de libres par semaine, de faire partie de son équipe composée, en
grande partie, de femmes ayant vécu la même expérience que moi. Sentant mon
hésitation, elle me suggéra, avant de donner ma réponse, de venir faire un tour
avec elle pour me rendre compte de l'atmosphère qui régnait dans son établissement.
Elle me conduisit au sombre réfectoire que vous avez visité à l'heure du déjeuner
des pensionnaires. Ce fut un choc pour moi. Des clones. À première vue, ces
hommes se ressemblaient tous avec leurs crânes rasés. Tous, en bleu à bretelles
de mécano, torse nu, la plupart des marques sur le dos et le buste. Tous le
nez dans leur gamelle, sans oser lever la tête à notre passage. Ils devaient
être en tout une vingtaine, aucun ne semblait avoir dépassé les trente ans.
Cinq d'entre eux étaient attablés dans un coin de cette salle noyée dans la
pénombre. C'etait les seuls à avoir dans leurs assiettes un steak pommes frites.
Les autres devaient se contenter d'une vulgaire bouillie dans laquelle flottaient
quelques fayots. Madame Huggins m'expliqua que les cinq hommes, placés à part,
avaient rendez-vous, dans l'heure qui venait, avec une de ses filles, d'où le
besoin de bien les nourrir. La surveillante s'approcha de nous, indiqua du doigt
un homme assis en bout de la table aux fayots et dit à la directrice qu'elle
l'avait surpris entrain de parler avec son voisin. Madame Huggins ordonna sèchement
qu'il fut déplacé à la table des cinq et qu'il lui soit servi le même menu qu'eux.
Pas une plainte, pas une hésitation, l'individu s'exécuta tête baissée cependant
que les autres détenus s'enfonçaient encore plus dans leurs écuelles.
Plus tard, elle me révéla que mon attitude concernée au réfectoire l'avait encouragé
à clôturer la visite en m'invitant à assister à une séance de correction. Pour
apaiser mon appréhension, elle ajouta qu'il s'agissait d'une simple flagellation.
Je ne vous dis pas combien j'étais nouée en rentrant dans cette grande salle
en pierre brute, de voir pour la première fois de ma vie un homme attaché en
croix. Au début, ce me fut insupportable. Ce corps qui tanguait, cette peau
qui frissonnait, qui semblait vouloir éclater à chaque fois que la lanière s'abattait.
Effarouchée, je me suis réfugiée malgré moi dans un coin de la pièce. Le condamné
était stoïque. Mais la fille. Je l'avais rencontré quelques minutes plus tôt
dans le corridor. Un petit bout de femme toute menue, toute timide, plutôt belle
mais sans surface. Et là ! Une transfiguration. Jupe et gants de cuir - les
deux courts -, détermination de dompteuse, pincement des lèvres lorsqu'elle
arrache une plainte à sa victime, bras qui s'élève puis s'immobilise pour lui
donner le temps de se tordre et de reprendre sagement la posture. Fallait surtout
voir le sentiment de plénitude qui émanait du bourreau. Plénitude et toute puissance.
Elle ne travaillait que le dos et les cuisses. Il portait un slip en latex.
C'est l'image de la toute puissance de la fille qui a meublé ma nuit et la nuit
suivante. Cette fille respirait un autre air que moi. Madame Huggins avait raison,
seule mon intégration à son équipe pourrait soigner le mal qui me rongeait.
C'est la raison qui m'a amenée à accepter sa proposition. Ce n'est qu'en avançant
dans le métier que j'y ai découvert d'autres avantages.
Début de confession
Coquine, vous voulez tout savoir ? Comment je vis ce que je fais ici ? La directrice
m'a demandé de ne rien vous cacher. Mais d'abord, laissez- moi me démaquiller
et me rafraîchir. Oh, vous pouvez m'accompagner à la salle de bain. Vous voyez
comme je suis en eau. Et cela fait déjà plus d'un quart d'heure que j'ai terminé
ma dernière séance. Vous pouvez constater le peu de fond de teint que j'utilise.
Plutôt du mascara et du Kohl en ligne très fine au contour des paupières pour
assombrir le regard, le rendre hypnotique, comme dit Madame Huggins. Pas de
talon aiguille et de robe cuir, comme certaines de mes consours, j'exerce en
basquet et Jeans. T-shirt des plus léger et malgré cela, je sors en eau de mes
séances. Le métier ne demande pas que poigne et self-contrôle. On n'ouvre pas
qu'au fouet, il n'est qu'un moyen pour amener l'âme à s'ouvrir. Vient après
la suggestion et l'assujettissement qui sera d'autant mieux accompli que votre
discipline aura été inébranlable et que vous aurez su manipuler votre compassion.
On dit que pour faire du bon travail, il faut l'aimer. Ici, il faut l'aimer
jusqu'au délice. D'ailleurs ma prochaine séance va représenter l'exemple parfait
des résultats auxquels nous devons aboutir. Si l'ordre du jour est respecté
- ce qui n'est pas toujours le cas - l'homme qu'on m'envoie va me demander un
surcroît d'énergie, sans compter le paquet d'émotions qu'il va m'obliger à vivre.
Si ma fiche est correcte, c'est Robert qui a été désigné pour clôturer la cession
du mec. Oui, vous m'avez bien compris. Cela peut sembler incongru, mais cela
fait partie de la panoplie des méthodes employées dans la maison pour amener
à la raison les grands récalcitrants. Je ne comprends pas ce qu'il a bien pu
faire le Marco pour mériter si vite ce type de traitement, car c'est plutôt
un doux dans cette jungle, un doux à carapace de catcheur, un solide gaillard
qui est parmi nous depuis très peu de temps, certainement trop peu de temps
pour se soumettre sans difficulté aux exigences de l'ogre. C'est comme cela
qu'on l'appelle entre nous le Robert. Un phénomène de la nature par ses mensurations
et ses appétits, mais aussi par les méthodes spéciales qu'il utilise pour arriver
à ses fins. À moins que ce ne soit la directrice qui a voulu passer un des caprices
à Robert, qui a parfois des besoins pressants, surtout lorsqu'il revient de
vacances, ce qui est le cas. Mais pourquoi le pauvre Marc ? Ce garçon est un
de mes préférés. D'abord, il est ici pour délit mineur : viol doux, qualifierais-je
son crime. Et puis il a une dégaine qui n'a rien à voir avec son tempérament.
Croyez-moi, dans cette pièce, les hommes dévoilent bien vite l'intimité de leur
nature. Grand gabarit aux pieds d'argile, tel est l'homme qui va m'être envoyé
dans une demie - heure. "Endurant et courageux", c'est ce que j'ai noté sur
sa fiche la première fois qu'il est venu ici. Je l'ai entrepris à nu et, croyez
- moi, je ne suis pas allé sur lui par le dos de la cuillère, je voulais l'entendre
gémir ou crier mais aucune plainte n'est sortie de son gosier. C'est de mon
initiative que je l'ai déshabillé, ça n'était pas précisé sur sa fiche. Mais
il m'avait donné envie de voir de quoi il était fait. Des muscles longs, très
effilés, des épaules larges, solides pectoraux et muscles ventraux. Le bas du
corps est cependant plus racé : cuisses plutôt fines surmontant un fessier.
Ah, mais bon sang mais bien sure ! Son fessier. C'est son fessier qui l'a amené
ici. Exactement le modèle préféré de Robert. J'en suis convaincu maintenant,
tout cela est une manigance de la directrice pour offrir un petit cadeau de
fin de vacance à son chouchou de Robert. Mon Dieu que cette séance va être éprouvante.
Lorsqu'on entreprend un mec destiné à assouvir les besoins d'un prodige de la
nature comme Robert, il ne suffit pas de l'échiner en croix, de préparer son
corps afin qu'il siée au céphalopode. En même temps, il va falloir amener son
mental à accepter la déchéance qu'il va vivre. Car au moment où les mensurations
de Robert vont entrer dans la danse, il faudra que l'objet de leur convoitise
soit fin prêt à recevoir une telle masse. C'est dire que l'infortuné devra être
en appel d'agression. Malheureusement, nos pensionnaires ne sont pas des homosexuels.
Ce sont au contraire des individus très sourcilleux de leur virilité. Bien entendu,
qu'après quelques jours de traitement maison, leur prestance en prend un coup.
Mais de là à ce qu'ils soient ouverts - passez- moi le jeu de mot - aux suggestions
pour le moins brutales et avilissantes de Robert.
Vous avez certainement entendu parler du syndrome de Stockholm, de ces otages
qui se prennent d'attachement pour leurs geôliers. On n'a jamais, cependant,
rendu compte des sentiments troubles qui se développent chez le geôlier. Quand
ils rentrent en salle et après prise en mai, j'ai pitié de ces hommes qu'on
traite pire que chien. Mais dans le feu de l'action, je suis tigresse, je suis
Cléopâtre dressant ses esclaves pour en protéger son peuple, la reine Zénobie
assouvissant ses penchants sur les plus beaux de ses sujets. Disons que tout
cela réveille l'amazone qui dort en chacune de nous et qu'à force de pratiquer,
on acquière des réflexes étranges. J'ai toujours préféré les hommes de dos que
de devant mais j'en suis arrivé à apprécier la volupté qui se dégage d'un anus
en repentance.
Je vous fais rougir ? Pardonnez- moi, Surtout que j'ai fait exprès de vous choquer.
Vous m'en donnez envie. Peut-être à cause de votre air de jeune fille des Faubourgs
qui va s'encanailler dans la presse à sensation. Moi aussi j'ai grandi dans
un milieu protégé mais, que voulez-vous, on ne choisit pas toujours les circonstances
de sa vie. Ah, bon, vous voulez vraiment tout savoir ? Vous en avez vu d'autres
en Abyssinie, en Corée, en Chine ? Je vous crois. Mais votre enquête ici, c'est
différent. Oh, que c'est différent ! Un bon conseil : bâclez votre reportage,
ne soyez pas trop indiscrète. Ça risque de vous plaire, petite coquine à la
coupe de garçonne, mais ca risque aussi d'engendrer des cauchemars pour une
fille aux yeux en amande qui n'a pas connu nos vicissitudes.
Enfin puisque vous insistez.
En général le. le. l'homme qui m'est envoyé tape à ma porte à la minute pile
de son rendez-vous. Pas une minute de retard ou d'avance. Seul un tout nouveau
peu se permettre 5 minutes de retard qui vont me donner l'occasion d'une énergique
entrée en matière. Je l'accueille toujours avec une certaine cordialité, un
peu complice de son anxiété. Par réflexe conditionné, il s'assied sur le rebord
de la chaise comme un malade chez le docteur. Je m'enquiers de sa santé, de
sa vie parmi nous. Une minute ou deux, puis je lui suggère subrepticement de
me remettre son programme de châtiment, bien que celui-ci m'ait déjà été acheminé
en double la veille. Il comporte la fiche signalétique et sanitaire du sujet,
le motif de son incarcération et le type de traitement que je dois lui infliger.
Celui-ci se décline en trois catégories : " correction simple", "correction
dressage " et "correction subordination". L'épreuve la plus simple se donne
essentiellement sur les épaules, le dos et les cuisses avec une sévérité qui
varie selon le comportement du mec. S'il demeure arrogant ou, au contraire,
s'il gémit d'une manière pitoyable, il peut être traité durement jusqu'à ce
qu'il s'effondre de douleur. De la souffrance certes, mais dans la dignité.
On n'exige de l'individu que de rabattre ses bretelles et d'ôter ses sandales.
Quant à elle, l'épreuve dite de "dressage" comporte deux temps. On débute, comme
précédemment, puis lorsqu'il est suffisamment entaillé, on le continu à nu en
s'occupant particulièrement de ses organes génitaux et de sa croupe. La mortification
étant un élément essentiel du traitement. Ce n'est qu'au cas de "correction
subordination" qu'on va jusqu'à .Jusqu'à .ce qu'on vous a dit.
Pour Marc, il n'est demandé qu'un "dressage ", mais la directrice a rajouté
à la main "préparation à une intervention de Monsieur Robert", ce qui implique
qu'il passe hors catégorie. La totale ! La plus éprouvante pratique de notre
institution ! C'est drôle, mais j'ai eu un faible pour ce garçon et je lui aurais
souhaité un traitement plus progressif.
Pauvre, pauvre Marco. Mais en même temps, la séance risque d'avoir du piquant
car elle comporte un réel défi. Plus pudibond que lui, il faut le faire. Vous
auriez dû voir sa mine lorsque je lui ai demandé de baisser culotte pour le
terminer à nu. Et pourtant, il est chez nous depuis déjà deux semaines. J'ai
dû utiliser grosse voix et importantes menaces. Il a tourné au rouge tomate
au moment de le caresser et de le complimenter sur ses rondeurs. J'avoue que
ce fut délectation à les travailler et piment à les maltraiter. Généralement
en début de cession, tous les muscles du corps se contractent, voulant ainsi
mieux supporter la raclée. Puis, peu à peu, vient le relâchement. C'est le moment
approprié pour ce qu'on appelle "le dressage". On peut commencer à s'occuper
des parties génitales, car ce relâchement provoque un gonflement de la verge,
initié par l'accroissement de la pression sanguine et entretenu par le flux
sensuel que provoque l'érection. Après l'avant on peut passer avec plus d'efficacité
à l'arrière, au fessier. Car le supplicié lâche les amarres sous la pression
conjuguée de la douleur et d'un certain bien être de mâle. Vient alors l'instant
de vérité pour la dresseuse. Lorsqu'elle observe un bombement des orifices du
mec : lèvres s'épaississants et commissure postérieure se dilatant.
Non, cessez de rougir sinon ne me demandez plus de vous expliquer les détails
de notre métier surtout que la phase suivante est difficile à concevoir pour
qui ne l'a pas vécu. C'est un moment impressionnant, tragique et délectable,
la minute ou la masse masculine rend gorge. L'instant où je sais que j'ai gagné
ma bataille, que j'ai terrassé mon partenaire, que je l'ai asservi. Ce ne sont
ni ses gémissements ni ses suppliques, pas plus qu'une parfaite exécution des
ordres, qui signale un dressage accompli. Seul un renflement des muqueuses l'indique
sans aucun risque d'être grugé par un chatouilleux ou un simulateur. A ce moment,
l'homme à vos pieds n'est plus un homme. Ni homme, ni femme d'ailleurs. Simplement
mais littéralement, un soumis. Votre soumis qui déclame de cette implacable
manière son serment d'allégeance. Témoignage de soumission, oh combien plus
éloquent que tout ce que peut exprimer par la bouche cet être nouveau métamorphosé
par le cinglant de votre discipline ! J'ai vécu cette situation deux ou trois
fois depuis que je suis ici, et à chaque fois je continue à en être imprimé
le restant de la journée. Entre lui et moi s'installe un flux télépathique.
J'entends la scène que vit mon partenaire au fond de sa tête. Horrifié, il reconsidère
en délire la cruauté de chacun des coups que je lui ai portés, consterné, il
revit en égarement chaque ordre que je lui ai donné, surtout les plus dégradants.
Affolé, une force en lui l'ouvre par les deux bouts en une offrande animale
qui ne peut vous laisser indifférente par le désarroi qu'elle porte en elle.
Que voulez-vous que je vous dise ? La vérité ? Mon esprit s'embrume devant une
telle supplique. Mon regard s'incruste dans les stries les plus infimes de cette
fente qui s'écarte et se contracte au rythme de l'appel d'air du poisson qu'on
a sorti de l'eau. L'anneau, brun à l'origine, tourne au rouge puis pâli. Il
ne gonfle pas de sang, mais d'un fluide clair qui suinte et répand une odeur
assez distinctive. Non, pas du tout fétide, plutôt chaleur d'alcôve, si vous
voyez ce que je veux dire. Une émanation prenante qui réveille en moi une volupté
de nature sexuelle.
On peut alors passer à la phase ultime, la "correction subordination". Car aussi
bien que le soumis n'est plus l'Apollon d'avant la raclée, la fille qui l'entreprend
se sent pousser des cornes de Minotaure. Dans le ventre, précisément là, au-dessus
du pubis. Pour entretenir cette inclination, j'essuie l'entre fesse de mon docile
avec un mouchoir que je noue à mon visage, avant de fixer à la taille la ceinture
dotée de son membre en peau de porc. J'engage alors la consécration du dressage.
La subordination du mec à un plaisir qui n'est pas donné à toutes les femmes
de connaître.
La fiche de Marc ne comportait pas d'ordre d'avilissement de ce type. Heureusement,
car malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenu à obtenir de lui aucun des
signes de résignation que je vous ai décrits. Une des séquences qui troublent
le plus le condamné après avoir subit ses premières épreuves en culotte, c'est
de la lui ôter et de lui offrir le choix entre une fouettée ventre au mur ou
une fessée à la raquette sur les genoux de "maman". Vous devez voir sa tête.
Il reprend à peine ses esprits, il était gladiateur flagellé au poteau et le
voilà ramené au stade du polisson. Il tourne à l'écarlate en choisissant la
fessée qu'il pense plus supportable. Elle s'applique pourtant à la raquette.
Autre effet que la main ! Faut voir les auréoles bien rondes que ça laisse.
De grosses lunes s'impriment sur le derrière. Je suis persuadé que c'est par
pudeur et par vantardise que Marc a choisi d'être flagellé au poteau. Il n'a
pas pu, cependant, résister à la manifestation que je vous ai décrite, il a
succombé à l'effet de coups bien portés, lents mais continus. J'en étais à ses
cuisses lorsqu'il s'est mis à bander. Je me suis presque excusé avant de lui
pratiquer le châtiment à la verge. Mais la règle, c'est la règle. Il le savait
puisque je le lui avais annoncé en début de séance.
Le châtiment à la verge ! Je ne peux vous décrire la sensation que ça m'a prodiguée
la première fois que je l'ai exécuté. Tenir au bout de ses doigts ce tuyau gorgé
de sang, pareil à celui qui jadis m'a fait tant de mal, passer l'anneau à la
racine des bourses pour raffermir l'érection, coiffer le prépuce du calot protecteur,
passer la chaînette qui les relie autour des cuisses, la fixer à la taille et
serrer, serrer en étirant le phallus pour, qu'en arc de cercle, il pointe entre
les fesses. On attend alors qu'il prenne une couleur violacée en obligeant le
mec à marcher en canard, cuisses écartées pour éviter d'écraser ses bonbons.
C'est aussi la raquette qu'on utilise pour attaquer. Le calot permet d'y aller
énergiquement sans risquer de blesser le petit oiseau niché dans les rebondissements
du bonhomme. Extrêmement efficace, cette partie du traitement va contribuer
aussi à conforter votre emprise sur le mec qui tombera à vos pieds dès que vous
lui retirez le bonnet.
La correction de la verge clôture généralement la séance de "correction dressage".
En cas de de "correction subordination", cette mise au pied est une entrée en
matière pour amener sans trop de difficulté l'individu à la phase d'assujettissement
que je vous ai décrite. Vous trouvez tout cela trop cruel ? Si vous saviez combien
la directrice insiste pour que la punition de la verge soit menée avec rigueur.
On n'a pas idée de ce qu'un sexe mâle peut encaisser à condition de protéger
les bourses. On n'a pas non plus idée de ce que ça vous change un mec de le
traiter de la sorte. Tous les mecs. Les hommes disent qu'il faut battre sa femme
une fois par jour. Si on ne sait pas pourquoi, votre femme, elle, le sait".
Moi je dis : plutôt que de faire des scènes qui ne mènent à rien, la femme trompée
devrait simplement demander à l'infidèle compagnon d'accepter une correction
à la verge chaque fois qu'il va voleter ailleurs.
Tous les mecs démissionnent, sauf précisément Marc. C'est vrai que j'ai été
relativement clémente avec lui. Et d'ailleurs, je me suis fait rabrouer par
la directrice qui inspecte les détenus après leur sortie de chez nous. Ce n'est
pas que j'ai voulu ménager mon chouchou, mais je l'ai senti tellement affecté
dans son orgueil de mâle que j'ai eu peur qu'il me fasse une dépression nerveuse.
Il ne bronchait pas, juste un sautillement et un pincement des lèvres après
la claque et lorsque je lui ai retiré l'anneau, il s'est tout bêtement mis au
garde à vous, comme un troufion devant son adjudant. Il aurait dû se vautrer
à mes pieds, gémir, se plaindre, supplier. Par des détours qui me sont devenus
familiers, j'ai pu constater qu'il était même demeuré sec. Et c'est ce mirmillon
que la directrice veut donner en pâture à Robert !
Ils sont deux à être engagés pour cette fonction. Pierre est moins exigeant
que Robert. Il officie en silence et dès qu'il a assouvi ses instincts, il se
retire sans demander son reste. Il se contente des préparatifs de la dresseuse
et lorsque l'homme sur qui il va jeter son dévolu n'est pas suffisamment mûr
à l'offrande, il admet que j'intervienne afin qu'il mouille suffisamment pour
atténuer les brûlures. Ce n'est pas du tout le cas de Robert qui a besoin d'humilier
sa proie et qui n'accepte aucune collaboration pour lubrifier les fesses qu'on
lui offre. Pourvu que je parvienne à mettre l'infortuné Marc à niveau avant
l'intervention de ce barbare, sinon ça va faire chaud.
Après tout, moi je trouve très frustrant l'intrusion de ces collègues masculins
dans le dressage. Je vous ai décrit l'étrange complicité qui s'établit avec
le soumis en ces moments-là. Je m'en sens dépossédée car j'ai un furieux besoin
de le finir. Ça me taraude là, au ventre. Je suis prise des mêmes crampes que
celles qu'on ressent lorsqu'un homme se retire de vous au beau milieu de l'action.
Puis, j'ai du remords à livrer MON soumis à d'autres appétits que les miens.
En somme, c'est à moi qu'il offre la déchéance d'un dressage accompli. S'il
lâche les amarres, c'est pour se laisser porter par la toute puissance de celles
qui l'a emmené vers de si lointains rivages. Et l'appareillage pour cet étrange
voyage, pourrait-il être confiée, sans trop de dégât, à d'autre que sa dresseuse
?
Plus sensible que Robert qui n'en n'a cure des principes d'une emprise progressive,
Pierre me propose parfois de passer avant lui pour habituer plus délicatement
l'infortuné aux affronts qu'il va subir. Mais la pudeur m'empêche de m'adonner
ainsi devant témoin, de me soûler aux râles de l'homme que chevauche. Quand
la tige qui s'érige de mon bas-ventre commence sa descente dans les chaires
étranglées de ma capture, je suis prise de sensations que ma condition féminine
ne parvient toujours pas à assumer en public. J'ai dû m'exécuter la première
fois devant la directrice, j'ai réagi mécaniquement, sans donner véritablement
son poids à l'évènement. Elle me l'a d'ailleurs reproché.
Vous êtes une vraie coquine, une petite vicieuse derrière vos lunettes de fille
rangée. Je vous en ai assez dit pour noircir trois articles. Si vous voulez
aller encore plus loin, c'est que mon histoire vous a mis l'eau à la bouche.
Alors avouez que tout cela vous émoustille, ou restons en là et évoquons d'autres
aspects de la méthode Huggins.
J'aime mieux cet aveu. Cela me met à l'aise de vous savoir plus complice que
juge. Vous savez que j'aime les filles et que nous utilisons parfois ces prothèses
dans nos ébats. Mais la pénétration d'un soumis c'est une toute autre sensation.
D'abord le cul fraîchement épilé et marqué d'un homme, ça a son charme. C'est
toujours ferme, ça n'a pas de cellulite mais du muscle fin qui part bas dans
la cuisse qui donne envie de s'y frotter, s'insinuer, se lover entre de puissantes
fesses en feu, se frotter à une "vulve" moite, la sentir tressaillir à l'instant
de la percée. Une fille que l'on prend de la sorte ressent la chaleur monter
par l'avant, chez l'homme que l'on a maté, tout reste concentré dans ses boyaux.
Dans sa tête, l'outrage. L'outrage d'être étrenné de la sorte par une faible
femme, l'outrage encore plus secret, encore plus poignant, de n'aspirer qu'à
cela. J'en suis arrivé à la conclusion que c'est ce sentiment d'indignité qui
provoque ce suintement blanchâtre.
L'action se déroule sur cette sorte de chaise à bascule renversée. Les cuisses
du soumis sont maintenues à l'assise par ses sangles qui l'obligent à demeurer
agenouiller, cuisses écartées. Ventre plaqué, cou maintenu au raz du sol par
cette sangle qui le maintien en bonne position d'offrande, on lui demande de
prendre une grosse respiration avant de lui poser le bâillon. Indispensable,
lorsque je dois passer le relais à un de nos hommes. Je serre aussi plus fermement
les attaches afin d'empêcher toutes esquives ou toute rébellion. Car je ne vous
dis pas l'état de panique qui envahit l'infortuné lorsque apparaît l'intrus
arborant fièrement ses attributs. S'étant laissé attaché en imaginant que c'est
moi qui vais le prendre, il ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive.
Il pense d'abord que c'est quelqu'un qui s'est trompé de porte. Quand je lui
annonce que c'est Pierre ou Robert qui prendront la relève, il se débat comme
un beau diable. Mais le plus embêtant, c'est qu'il s'assèche instantanément.
C'est la raison pour laquelle, il est bon que je participe aux premières négociations.
Je le caresse un peu pour tenter de le calmer en lui prodiguant quelques mots
de réconforts. Je lui demande d'être brave et docile car ce n'est qu'un mauvais
moment à passer, que je ne l'ai pas trahis et que j'aurais souhaité le finir
moi-même, mais que la direction en avait jugé autrement, que je resterais sur
le qui-vive afin qu'il ne soit pas trop maltraité, que je serais là, tout près
de lui, que j'attends de lui le maximum de courage, qu'il cesse de se débattre
et de gémir. Bref, à chacun des mots différents selon l'expérience que j'ai
eu avec lui et la façon dont je l'ai assujetti. Délicatement, imperceptiblement,
je l'écarte pour récupérer de ses intérieurs la précieuse substance que j'étale
alors sur toute la circonférence de son anneau...
Mais ce n'est pas vrai, j'évite de rester dans la pièce, je préfère laisser
les hommes entre eux. Tout cela est trop brutal, parfois trop scabreux à mon
goût. Moi aussi je perce avec une certaine violence jusqu'à ce que le conduit
du mec à mes pieds me deviennent totalement hospitalier. Puis vient le moment
du plaisir, de la chaleur qui monte, qui monte. Je souhaite alors que ma jouissance
vienne dans du coton, que mon partenaire y participe, la célèbre avec moi. Tandis
que nos hommes, surtout Robert, ont besoin des cris et de la douleur. Ils ne
sodomisent pas, ils violent. Je l'ai dit à Madame Huggins qui n'a fait aucun
commentaire. Robert ne peut se satisfaire que lorsque son soumis éclate en sanglot.
Il est exagérément membré, un sexe lourd, épais, au prépuce arrondi qui s'étale
grassement sur son objectif. Il le nargue, il est vulgaire. Il débute toujours
sa partition en tournant posément autour de sa proie. " Alors jeune homme, j'ai
comme l'impression qu'on est très demandeur des gâteries de tonton Robert",
fait-il en déboutonnant sa braguette, déroulant une trompe qui lui pend aux
genoux. Puis, il libère doucement le cou, maintien d'une main la tète par le
menton, lui donnant à "admirer" ses atours. "Supplie- moi de t'enculer", ordonne-il
d'une grosse voie en empoignant son phallus, le faisant tourner comme une matraque.
Le soumis recevra de furieux coups de verge sur le visage jusqu'à ce qu'il parvienne
à cafouiller sous le bâillon les mots fatidiques qui lui sont soufflés. Alors,
Robert se penche sur la croupe asséchée de sa proie. "Je veux aussi que ton
petit trou me le demande. Il faut me le dilater et le faire transpirer de son
bon jus. Je vais te montrer comme on y parvient ". Et la valse commence. Au
nerf de bouf. Les marques qu'il laisse sur les fesses sont si intenses, qu'en
comparaison, le reste du corps semble à peu près intacte. Trop éprouvant pour
une femme comme moi. Je m'enfuis loin dans le corridor pour ne plus entendre
le sifflement de la cravache, les gémissements du malheureux. Oui, j'avoue aussi
qu'il m'est très pénible de devoir constater que mon remplaçant parvient aux
mêmes résultat que moi. Lorsque les coups s'arrêtent, je sais que le soumis
ne m'appartient plus, qu'il mouille pour l'autre.
C'est une force de la nature, le Robert. Il peut jouir cinq ou six fois dans
une même séance qui dure au moins trois heures. Il sue tellement et il fait
tellement suer sa victime que je suis obligé de changer le tapis à chaque fois
qu'il vient ici. Il y a du foutre partout. Ça coule de la bouche, des fesses,
du visage, du coup, des yeux. Je ne supporte ni les gémissements ni les râles
des baises entre homme. C'est trop bestial. Faut voir comment il laisse l'anus
de l'infortuné lorsqu'il s'en retire. Tout retourné, béant, au moins une minute
avant qu'il ne se referme par palier. Faut voir aussi comme il lui arrache la
verge pendant qu'il le pénètre, comment il l'écrase quand il parvient au fond
pour provoquer une érection mécanique. "Ha ! ha ! ça te fait bander de me sentir
dans tes boyaux petite salope. Et bien tu vas me nettoyer tout ce que je vais
en tirer dans ta charmante bouche". Il le mate tellement bien qu'il peut le
détacher de l'escabeau après deux ou trois éjaculations.
Ça, c'est le plus frustrant. De voir mon soumis échapper à ma domination, se
livrer à un autre qui l'a assujetti mieux que moi. Le mec ne sait plus qui il
est, où il est. Il lèche docilement le dégluti de ses fesses pendant que Robert
le reprend, le fouette, le gifle, l'insulte. L'enculé sera alors traîné dans
les toilettes, la tête plongée dans les waters. Il sera aspergé d'urine. Le
pauvre qui a déjà avalé plusieurs litres de sperme ne s'attend pas au pipi dont
il doit laper les dernières gouttes en disant merci. Je vous ai dit que ce Robert
est un phénomène de la nature. La dernière fois, croyant que la séance était
terminée, je suis rentré dans la pièce. Et que vois-je ? Un Robert tout congestionné,
planté solidement dans le derrière du mec. J'ai pensé que pour la première fois
de sa vie, Robert déchargeait en silence. Pas du tout. Il était tout bonnement
entrain d'utiliser les boyaux du malheureux comme urinoir. Je lui ai demandé
d'arrêter pour ne pas salir ma moquette. Conservant la pose, il s'est retourné
en souriant et m'a fait "Ne vous en faites pas, je suis bien calé au fond de
notre ami qui va faire en sorte que son petit popo avale tout mon pipi. Et quand
je dis tout mon pipi, c'est pas une goutte dehors". Comme par enchantement,
l'anus s'est refermé dès qu'il s'en est retiré, emprisonnant efficacement le
liquide. C'est qu'à ce stade, les organes du soumis ne lui appartiennent plus,
ils ne réagissent plus à sa propre volonté mais à celle du dominant. Nous, les
filles, ne pouvons malheureusement - ou heureusement - pas réaliser des dressages
aussi poussés.
Bon, voilà, je vous en ai assez dit pour vous empêcher de dîner ce soir. Et,
pour moi, il est temps de me préparer à recevoir dignement mon Marco. Vite,
vite, filez pour ne pas avoir à le rencontrer. Comment ? Vous voulez assister
à la séance ?
Auteur:Marie M.