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Les Origines de la Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans(124)
Année 1784 : le destin du "gueux" est inscrit dans sa chair
Les Hauts Personnages se suivent et les séries de 20 coups s'enchaînent... Pour l'occasion, l'esclave n'a pas été bâillonné. Ses cris, ses suppliques font partie de la scénographie élaborée par Le Maître des Lieux. Un accord a été passé avec Ses invités, afin qu'ils appliquent sévèrement le châtiment, mais avec suffisamment de subtilité pour que la santé de l'esclave ne soit pas mise en danger. Retiré dans un recoin de la salle, un moine expert en médecine a été convoqué, afin de veiller à sa sécurité. Après chaque série, il vient vérifier l'état du puni. Observe les traces, les sillons rougeâtres laissés par la flagellation. Parfois, il marque d'un coup de noir de charbon sur une zone de peau, une partie qui devra ensuite être épargnée. Mais les Sept sont des experts, habiles à manier les instruments les plus divers... Et les interventions du guérisseur sont rares et comptées. Cependant, le "gueux" se sent comme une boule de douleur, sa peau lui semble comme déchirée, son corps brûlant. Il est désespéré, apeuré, suppliant... Mais à chaque fois qu'il demande que cela s'arrête, lui répond un coup plus appuyé... "Tu peux crier, hurler même... Tu peux demander pardon, supplier, mais en aucun cas demander que l'on stoppe ton châtiment. Sinon, la punition sera plus dure encore" lui a dit Le Marquis...
Mais comment ne pas implorer que cela cesse ? Le "gueux" sait qu'il n'est pas très courageux et qu'il craint la douleur. Alors, après avoir un moment serré les dents, il a fini par fauter, implorant ses Tourmenteurs d'en finir... C'est la knout qui lui vrillait alors la croupe et son hurlement a vibré à travers toute la salle voûtée lorsqu'un coup magistral est tombé, lui rappelant les règles de cette correction. Au milieu de la séance, constatant que le "gueux" se mord de plus en plus cruellement les lèvres, on lui a appliqué un mors en bois entre les dents, retenu à l'arrière de sa tête par une épaisse lanière de cuir. Ses cris en sont étouffés, au grand regret de ceux qui se chargent maintenant de le flageller... Mais il est ainsi assuré de ne point se blesser. Et cela dure, dure, dure tellement !! Le "gueux" est épuisé... Mais lorsqu'il a l'impression qu'il pourrait sombrer dans une forme d'inconscience, un seau d'eau froide vient le réveiller et lui rendre pleine conscience de sa désespérante situation. Car ce n'est pas que son corps que vise le châtiment. C'est aussi son esprit, ses pensées ... Le "gueux" doit apprendre ce qu'il est, ce qu'il sera... se repentir, comprendre qu'il n'échappera pas, jamais, à ce qu'il est devenu. Et si la souffrance en est un indispensable élément, c'est d'abord son âme qui est visée... Enfin, le 140 ème coup tombe... et soudain, le calme et le silence... Juste quelques glissements, des pas feutrés... Le "gueux" n'ose plus bouger, ni parler, à peine respirer... Et lorsqu'une main se pose doucement sur sa peau meurtrie, il sursaute pourtant ! Incapable de contrôler ce corps mis à mal... Il s'immobilise et comprend…
Le moine ! Le moine-médecin qui maintenant étale une sorte d'onguent sur le corps martyrisé. La crème est fraîche, douce, les deux mains lisses et douces du moine l'étalent partout sur le corps du ‘’gueux’’. Ne négligeant aucune des parcelles de peau frappées et marquées par les divers accessoires que maniaient Les Sept. Silencieusement, le moine s'applique à étaler son remède sur tout le corps de l'esclave. Puis, toujours silencieux, il dépose une feuille devant les yeux du "gueux", sur laquelle sont écrites avec application quelques lignes...
- "Lis" dit le moine tout en reprenant son action réparatrice...
Le "gueux" hébété mais encore suffisamment lucide, déchiffre les mots... D'abord avec difficulté car, comprend-il soudain, ils sont en latin... une langue dont il n'a que de piètres notions. Mais la suite est en Français. -"Lis !" lui intime le moine d'une voix qui n'admet pas de délai... Et le "gueux" récite le texte qui lui a été donné.
- "Salve, Regina, mater misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.Ad te clamamus, exsules filii Evae. Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria ! Amen. Salut, Reine, Mère de Miséricorde, Vie, Douceur, et notre espérance, salut. Vers toi nous élevons nos cris, pauvres enfants d'Ève exilés. Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Tourne donc, ô notre Avocate, tes yeux miséricordieux vers nous. Et, Jésus, le fruit de tes entrailles, montre-le nous après cet exil. Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie".
- "Encore !" ordonne le moine …
Et le "gueux" récité à nouveau, mais il se raidit soudain... car il sent que la main du moine vient de saisir son sexe... et tandis qu'il lit laborieusement le "Salve Regina", le moine entreprend de le branler... lentement, régulièrement, la pression des doigts sur le pénis plus ou moins appuyée, le moine branle l'esclave... et ainsi, le "gueux" doit lire et relire son texte tandis que le moine secoue sa queue amollie par l'épreuve endurée... mais qui, peu à peu gagnée par l'apaisement apporté par l'onguent, commence à réagir.
- "Tu le liras aussi longtemps qu'il faudra pour le savoir par coeur", lui intime le moine sans cesser de faire aller et venir ses doigts autour de la tige du pénis qui peu à peu retrouve ses réflexes. Et cela dure et dure encore ... Maintenant le "gueux" bande vraiment ... alors le moine cesse son va-et-vient, reprend sa feuille et ordonne... -"Récite !" et il reprend sa "traite" de la queue de l'esclave. Mais celui ci hésite, écorche les phrases, oublie les mots... il ne sait plus. Alors le moine lui rend la feuille -"Lis !" exige-t-il et il recommence à branler l'esclave qui, cette fois, ne tarde pas à jouir dans un râle... Mais cela ne change rien... -"Lis, lis encore !" lance le prêtre qui, à nouveau branle l'esclave... Et le "gueux" ne sait plus, il peine à apprendre. Même si peu à peu, les mots lui viennent un peu plus spontanément. Mais ce n'est jamais assez bien pour le moine qui le force à lire encore... et qui le branle encore et encore ... Les éjaculations se suivent, jusqu'au moment où l'esclave est à cours de semence. Mais ce détail ne change rien, le moine le branle encore et encore, bercé par les mots latins et français du "Salve Regina"... Le sexe du "gueux" ne bande quasiment plus... mais être ainsi branlé suscite toutefois une étrange sensation qui gagne son pénis épuisé... d'abord surprenante, presque agréable, la sensation ne tarde pas à devenir douloureuse…
Combien de fois ? Dix fois ? Vingt ? Plus ? il ne sait pas, il n'a pas compté, mais son sexe est en feu maintenant et plus il mollit, plus le moine resserre ses doigts qui font comme une serre de rapace sur la peau fine fragile et douloureuse du "gueux" qui récite et récite encore. Des heures sans doute ont été nécessaires... et finalement, le "gueux" parvient à réciter son texte sans faute... une, deux, trois fois de suite, il lit sa récitation impeccable, et qui satisfont finalement le moine qui cesse enfin son va-et-vient. Il vient essuyer sa main souillée de semence et de mouille de l'esclave sur le visage de celui-ci, obligeant le ‘’gueux » » à lécher minutieusement la semence sur sa main. Puis l’ecclésiastique reprend son parchemin et quitte à son tour la salle. Seul... Le "gueux" reste seul dans la grande salle voûtée... le corps contraint de demeurer affalé sur la table épaisse. Epuisé par la terrible flagellation subie, le sexe douloureux du traitement infligé par le moine... l'esprit asservi, car il ne pense pas un instant à la révolte ou à la protestation. Seulement à la permission de se blottir dans un recoin du cachot, sur un bout de couverture et de dormir, dormir un peu en attendant les humiliations et les épreuves qu'il lui faudra désormais subir et subir encore. Car il a bien compris qu'il n'est plus rien... Rien qu'un esclave dont on peut user et abuser... que l'on peut plier à tant de contraintes... et le pire, le plus terrible, le plus effrayant pour philippe le "gueux", c'est qu'au plus profond de lui, malgré la souffrance et l'humiliation, malgré tout ce qu'il vient de subir... il y a en lui un profond désir... car il a aimé cela, il sait que son destin est là, qu'il a toujours aspiré à cette situation et que nulle autre ne saurait, vraiment, lui faire ressentir ce qu'il est...En cela il remercie en lui-même, son Maître le Marquis d’Evans
(à suivre)
Le Château de la D/S du Marquis d'Evans
Auteur:Marquis d'Evans
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