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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans(108)
Chapitre 108
Le Marquis d’Evans, mon Vénéré Maître m'avait attaché, moi simple esclave e69, les poignets et les jambes, mes quatre membres étant reliés à une chaîne centrale qui me permettait juste de me déplacer à quatre pattes. Il était debout à côté de moi, finissant de me placer un bâillon-boule. Je me laissai faire, fasciné une fois de plus par son charisme et son allure majestueuse. J'étais son esclave depuis de nombreux mois, et bien qu'il soit d'usage que je me déplace à quatre pattes sans avoir le droit de lui parler en premier, Il ne m'avait jamais entravé autant. Il tenait à la main la laisse reliée à mon collier et avait l'air assez satisfait. Venant de sortir de la cellule où j'étais d'ordinaire confiné durant la journée, et une fois arrivé à l’étage, je fus très surpris de découvrir un autre homme dans le salon, qui se leva à mon arrivée. Les visiteurs étaient rares en ce moment. Pour que Le Marquis d’Evans me présente à lui, il devait être une vieille connaissance. J'étais donc nu, enchaîné et bâillonné, devant lui. Il avait un air de sévérité à faire frémir les plus émotionnels. Quinquagénaire plein d'assurance, habillé tout de noir, il portait un long manteau strict. En quelques secondes, j'eus l'impression que ses yeux perçants m'avaient entièrement détaillé. Il avait un léger et large bouc sur le menton et une canne était posée à côté de lui.
- « Eh bien Mon Cher Edouard, il est très bien tenu, à ce que je vois, c’est à la hauteur de ta réputation »
Sa voix grave et envoûtante me parut très rigide, même comparé à la voix de mon Maître que j'entendis répondre :
- « Merci, Gabriel. Venant de toi, ça me touche »
- « Oui... Bon. C’est donc lui que tu me prêtes pendant mon séjour »
- « Je vais le préparer à cela, veux-tu bien patienter un instant ? »
- « Certainement. A tout de suite… »
Le Marquis d’Evans m'emmène dans une vaste chambre et referme la porte derrière lui :
- « Voilà, je vais te prêter, pour quelques jours, entre les mains de Maître Ranvier. Tu verras, il sera un très bon Maître. Il est venu de très loin au château sur mon invitation et restera une bonne semaine. Pendant celle-ci, tu lui appartiens et lui obéira comme si c’était moi »
Toujours à quatre pattes, je ne peux rien dire jusqu'à ce qu'Il daigne m'enlever mon bâillon. Je me mets aussitôt devant Lui, et me prosterne à ses pieds que j’ose baiser du bout de mes lèvres, en suppliant :
- « Mon Seigneur et Maître, ne m'abandonnez pas, je vous en suppl... »
Le Marquis d’Evans me remet aussitôt un mors entre les dents, et me revoilà incapable de lui dire ce qui traverse mon esprit désemparé. Je ne veux pas qu'Il m'abandonne ! Je l'aime, et cette semaine à venir, symbolisée par Maître Ranvier, me semble très sombre, même pour quelques jours, mais de toutes manières, on ne me demande pas mon avis.
- « Je t'ai dit qu'il serait un très bon Maître pour toi, ne t'inquiètes pas ! Tu me reverras, ce ne sera qu’une histoire d’une semaine… Maintenant, je dois te préparer, car j’ai prévu un petit scénario … qui devrait plaire à Maître Ranvier »
Les mains expertes de mon Maître Vénéré ont tôt faites de me délivrer de mes chaînes, et de me lier les bras le long du corps, ainsi que les jambes droites. Saucissonné et incapable de faire un seul geste, je le regardai quand il claqua des mains. Aussitôt, sortis de nulle part, deux esclaves mâles arrivèrent pour me momifier avec des bandelettes de tissus larges de vingt centimètres. Ils enveloppèrent mes jambes entre elles, mon ventre, mon torse, mes bras et mon cou, jusqu'à ce que plus un seul centimètre de peau ne soit visible. Ils me posèrent ensuite un masque sur les yeux, qu'il boucla derrière ma tête, et des bouchons dans les oreilles. Incapable de parler, de voir et d'entendre, je les sentis me tirer dans le salon. Là, on me souleva et je fus transporté dans les escaliers en colimaçon en direction de la crypte, du moins, c’est ce que j’en déduisit, car ayant perdu tous mes sens, je n'eus plus aucun repère dans le temps et finit par m'endormir, la partie des bandelettes au niveau du nez sentirent le chloroforme. Quand je me réveillai, ce fut des mains courant le long de mon corps qui m'éveillèrent. Je sentis que j'étais posé sur de la pierre froide, et qu'une main féminine était en train de m'enlever mes bandelettes.
Je me laissai faire sans bouger, et quelques minutes après, je n'avais plus que les bras noués le long du corps. La femme m'enleva ensuite les bouchons de mes oreilles, mon mors aux dents, et mon masque. La vue retrouvée, je constatai que j'étais dans une immense chambre du château. Je me repérai par la vue que m’offrait les larges fenêtres donnant sur la cour pour m’apprendre que j’étais dans l’aile Nord-Ouest du Château, partie de la demeure, où je n’étais encore jamais allé. Je pus enfin contempler la belle femme qui me délivra de mes artifices. C'était une femme grande, plantureuse mais au corps superbe, vêtue de quelques simples vêtements en latex. Elle avait un air sévère et des yeux semblables à des braises. Je compris aussitôt que c'était une dominante, et que je n'avais vraiment pas intérêt à la contrarier. Prudemment, je m'apprête à parler, lorsqu'elle prit les devants.
- « Ne dis rien, esclave. Surtout ne parle pas. »
Apparemment, c'était une mauvaise idée de prendre la parole... Je me tus donc, tandis qu'elle me posa un bâillon-boule très rapidement, d'une main experte. Elle resserra les courroies : Je pouvais à peine émettre un son. Enfin satisfaite, elle se redressa, alors que j'étais encore allongé, les bras collés le long du corps.
- « Voilà, esclave. Je suis Maîtresse Ranvier, je crois que tu connais déjà mon époux. Tu me dois totale obéissance, comme à toutes les dominantes du domaine de notre Cher Marquis d’Evans. Je vais chercher quelqu'un qui pourra s'occuper de toi, et tu vas m'accompagner. »
Je me relevai avec peine, mais du pied elle me repoussa et je retombai aussitôt à la renverse.
- « Attends chien. Je vais détacher cette courroie autour de tes bras et alors tu pourras bouger »
Elle s'exécuta en jetant la courroie de cuir dans un coin, après quoi elle se dirigea vers la porte. Je la suivis instinctivement à quatre pattes. Se retournant, elle me vit avancer et parut sur le point de faire une remarque, mais elle sembla se raviser au dernier moment.
- « Hm... Très bien. Normalement, on n'avance pas ainsi... mais ça fera l'affaire. Suis moi, petit chien... »
Elle se baissa et me passa un collier de cuir noir auquel elle fixa une laisse, qu'elle prit dans sa main. Elle ouvrit ensuite la lourde porte en bois et me tira au dehors. Je la suivis docilement. A l'extérieur de la pièce, il n'y avait un long et luxueux couloir tout capitonné de velours rouges-bordeaux très bien éclairé de volumineux lustres d’époque. Au bout de quelques minutes de marche sans croiser personne, nous arrivâmes devant une porte en bois à double-battants. Maîtresse Ranvier l'ouvrit sans hésiter. Puis, elle attacha ma chaîne à un anneau en or situé à côté de la porte dans le couloir avant d'entrer dans la pièce, qui avait l'air très grande. Par le battant ouvert, j'aperçus quelques croix de Saint-André, des anneaux au mur, et une armoire où reposaient des chaînes et toutes sortes d’accessoires de perversions. J'entendis Maîtresse Ranvier parler, et quelques minutes plus tard, elle ressortit de la pièce, suivie d'une femme brune splendide, habillée aussi de vêtements en latex qui ne cachaient que très peu de parties de son corps... Les yeux ronds, je regardai ces deux déesses me détailler. J'étais toujours entièrement nu et bâillonné. Maîtresse Ranvier prit la parole :
« Maria, je te le laisse. Va l'installer pour la nuit, et donne lui toutes les informations dont il a besoin, puis tu pourras aller faire ce que tu veux... Au fait, il s'appelle e69MDE»
Maria avait à la main une cravache à l'aspect strict, et elle détacha ma chaîne de l'anneau au mur tandis que Maîtresse Ranvier s'éloigna.
Sans ménagement, Maria tira violemment sur ma laisse
« Debout, chien esclave ! Tu peux marcher librement, mais je garde ta chaîne en main telle une laisse. Tu peux m'appeler Maîtresse Maria, ou bien simplement Maîtresse. Maintenant suis moi !»
Elle était aussi belle que Maîtresse Ranvier, mais avait une autre façon de commander. Là où Maîtresse Ranvier n'élevait pas vraiment la voix et faisait peser tout son regard sur vous, Maitresse Maria était impulsive et énergique, et je sentis que sa cravache pouvait laisser de profondes marques sur mon corps entièrement nu. Aussi, je la suivis très docilement. Tandis que nous montions un escalier et traversions les couloirs tout aussi luxueux les uns aux autres, elle m'expliqua un peu où je me trouvais.
« Nous sommes dans l’aile Nord-Ouest du Château de ton Maître, le Marquis d’Evans. C'est un endroit privé et extrêmement grand, que ton Maître a décidé de louer à prix d’or à Monsieur et Madame Ranvier, pour une semaine complète. Ici, on y fera tout ce qu’on voudra de toi… Personne ne viendra te chercher. Alors soit obéissant si tu veux revenir dans huit jours en bon état chez ton Maître… »
Tchac ! Maitresse Maria s'était arrêtée et avait abattue la cravache sur ma poitrine, laissant un profond sillon et provoquant une douleur si vive que je poussai un long gémissement de douleur.
- « Regarde devant toi, esclave ! Tu n'as pas besoin de tourner la tête. Je te conduis à une pièce du rez-de-chaussée où tu vas passer la nuit»
J’obéis fébrilement et prit bien soin de garder la tête immobile, regardant droit devant…
(A suivre …)
Le Château de la D/S du Marquis d'Evans
Auteur:Marquis d'Evans
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