Confortablement installée dans le canapé du salon, je lisais un magazine quand le téléphone a sonné.
- Salut, Sylvie, c'est Karine. Comment vas tu ma chérie ?
- Ca va pas mal mais, tu sais, Laurent est parti depuis huit jours à Singapour et il ne rentre que la semaine prochaine. Je me languis un peu. Et toi ?
- Moi, ça va. Raphaël est aussi en déplacement pour quelques jours mais je n'ai pas l'intention de me laisser abattre. Normalement, il rentre après demain. Bon, mais, dis moi, ça te dirait de venir passer la soirée à la maison ?
- Oh oui, avec plaisir. A quelle heure veux-tu que je vienne ?
- Viens tout de suite, si tu veux, comme ça on aura une longue soirée.
- D'accord. Le temps de me changer et j'arrive. Je serai chez toi dans une grande heure.
- Dépêches toi ma chérie qu'on ait le temps d'en profiter.
Sylvie et moi, nous nous connaissons depuis plusieurs années. Nous étions au lycée ensemble, toujours fourrée l'une avec l'autre. Nous étions déjà assez délurées bien que nous ayons été, l'une et l'autre, élevées de façon plutôt stricte. Le père de Karine et le mien étaient très sévères et ils n'hésitaient pas à sortir la cravache pour nous rappeler à nos devoirs. Nous avons donc appris très tôt à être dociles et obéissantes.
Après le lycée, nous sommes venues toutes les deux à Paris pour faire nos études et nous avons partagé un petit appartement pendant plus de deux ans. De très amicales, nos relations sont devenues très très tendres… Pour ne pas dire plus… Mais, je dois avouer que Karine a plus de caractère que moi : c'est toujours elle qui a pris les initiatives et mené le bal.
Nous n'avons pas, pour autant renoncer aux mecs. C'est ainsi que nous avons rencontré Laurent et Raphaël : je suis tombée dans les bras de Laurent pendant que Karine tombait dans ceux de Raphaël. Ces messieurs, qui ont beaucoup de points communs, n'ont pas tardé à se révéler plutôt dominateurs et ont rapidement mis à profit nos dispositions pour la docilité. Karine est devenue la soumise de Raphaël pendant que je devenais celle de Laurent.
Un jour, bien sûr, Laurent et Raphaël ont eu l'idée d'organiser des jeux à quatre. Au cours de ces soirées, ils exigent souvent que Karine m'inflige les punitions que j'ai méritées et réciproquement. Il arrive également qu'ils exigent que nous leurs offrions le spectacle de nos caresses mutuelles; leurs préférences étant que l'une de nous caresse l'autre avec sa langue.
Cette soirée de samedi à me morfondre à la maison pendant que mon compagnon et Maître était à l'autre bout du monde ne me souriait guère. J'étais donc ravie de l'invitation de Karine d'autant que, même si nous n'en avions pas explicitement parlé au téléphone, chacune de nous savait parfaitement que nous ne passerions pas la soirée devant la télé.
J'ai filé à la salle de bains prendre une douche puis, sachant que Karine adore le cuir, j'ai enfilé un soutien-gorge et un string en cuir noir que Laurent m'a offerts récemment, un gilet à manches courtes en mohair rouge et une petite jupe en cuir noir. Un coup de peigne et de maquillage, le temps de sauter dans des sandales à hauts talons et j'étais partie.
Karine et Raphaël habitent une grande maison près de Saint Germain en Laye. Chemin faisant, je me demandais comment se passerait la soirée. Je savais bien que c'est Karine qui prendrait l'initiative. Passerions nous une soirée très tendre ou Karine aurait-elle envie de jouer à la dominatrice ? Rien qu'à cette évocation, de délicieuses sensations me parcouraient le ventre…
Comme prévue, j'ai mis une heure pour y aller. Comme le font toutes les copines, nous avons passé un bon moment à papoter comme si de rien n'était puis nous avons pris un verre et dîné.
Après le dîner, j'étais en train de ranger la cuisine, quand Karine est venue derrière moi. Elle a commencé à me caresser le ventre, sa main glissée sous mon gilet, ainsi que les cuisses, son autre main glissée sous ma jupe. Tout en me caressant, elle m'embrassait dans le cou. Je me suis laissée aller contre elle pendant qu'une douce excitation montait en moi.
- Tu es vraiment adorable, ce soir, ma chérie et j'ai très envie de t'offrir une petite séance de dressage. Ca te dirait ?
- Oh ! Pourquoi une séance de dressage ?
- Parce que j'ai ai envie et que je suis sûre que tu en as envie aussi et que tu en as bien besoin. Ca fait huit jours que Laurent n'a pas pu s'en charger.
- C'est vrai que j'aime quand tu me prends en mains…
- Allez, on ne va pas discuter toute le soirée. Suis moi au studio.
Le "studio" est une pièce de la maison de Raphaël et Karine que Raphaël a spécialement aménagée pour leurs jeux de domination- soumission. Il l'a baptisée "studio" car il y fait souvent des photos ou des vidéos de Karine en mauvaises postures.
Arrivées au studio, Karine m'a ordonné d'ôter mon gilet et ma jupe. Elle même a enlevé son tailleur, ne gardant que son soutien gorge et son boxer en cuir noir, ses bas et ses sandales. Son soutien gorge laissait ses seins découverts.
Karine m'a tendu une paire de bracelets en cuir reliés par une chaîne et m'a ordonné de m'entraver les chevilles puis elle m'a mis un collier et une laisse et m'a mis un bracelet à chaque poignet. Elle a ensuite attaché les bracelets de mes poignets à deux chaînes descendant de poulies fixées au plafond puis elle a tiré sur les chaînes pour me contraindre à lever les bras.
S'approchant de moi, Karine a saisi ma laisse.
Auteur:inconnu