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Nuit d'amour
Une histoire dédicacée à Fabienne…
Par Eric Tupin
Il était maintenant plus de minuit peut être. Cela faisait un bon moment que Fabienne n’était plus Fabienne, mais une esclave.
Eric la voyait sur le lit, nue, les larmes coulaient sous le masque couvrant ses yeux, la bouche bloquée par un bâillon dont les lanières en cuir lui enserraient la nuque, la joue posée sur le drap blanc, un énorme collier de cuir au cou. Elle était en boule, chevilles et poignets étroitement liés par un filin en polyamide, mais cuisses ouvertes, sexe offert.
Quelques instants avant, son corps avait été cravaché, zebré à l’image de ses fesses, par des stries violettes et boursouflées.
Le cravachage avait été long, méthodique, d’abord le côté pile, attachée solidement en croix, poignets liés et chevilles liées par de grosses cordes aux montants du lit.
Le dos, à la hauteur des omoplates, puis lentement, avec un rythme variable et cinglant, la cravache était descendue jusqu’au niveau de ses fesses.
Celles-ci avaient été particulièrement soignées. A quatre endroits, la chair avait explosé sous la violence des coups. Et ainsi de suite, jusqu’à la plante des pieds.
Là, chaque pied, avait été baptisé de la meilleure des façons.
Puis elle avait été retournée, et à nouveau solidement attachée, et, chaque coup sur le côté face, lui avait arraché une larme. Chacun de ses tétons avait été baptisé sèchement, puis on s’était attaqué à son entrecuisse de façon calme et précise. Juste assez fort, pour qu’elle ait la trouille, pour qu’elle sente qu’elle n’était qu’un objet sur lequel on prenait plaisir à frapper. Plus elle geignait, plus le plaisir était violent pour elle.
C’était la première fois. Bien sur, pas la première fois que Fabienne s’apprêtait à passer la nuit avec un mec, mais cette soirée s’annonçait spéciale, et à 25 ans, il lui fallait du courage.
En quelque sorte, c’était son pucelage mental, qu’elle allait perdre.
Il faisait froid en ce soir de décembre, quelque part, loin de chez elle, sur les bords de Loire, dans la plaine du Forez. Grenoble, Lyon, Saint Etienne, et puis Feurs, un trou perdu.
A dix-neuf heures précises, elle sonnerait au bas de l’immeuble.
Dans sa petite 106 verte, elle vérifiait et rectifiait sa tenue, sa chevelure, son maquillage.
Un maquillage très léger, juste un rose pale aux lèvres, une chevelure longue souple, soyeuse, blonde, des petits escarpins noirs et vernis, des bas résilles, une petite jupe noire plutôt moulante, un petit manteau noir et rien d’autre. Pas de pull, de soutien gorge et surtout pas de slip.
Quand d’un geste elle sonna à l’interphone, son cœur avait bondi.
Le rythme n’avait fait que s’accélérer jusqu’a ce que la porte se fut ouverte. Un frisson dans l’ascenseur, pourvu que la dame au caniche ne devine pas sa situation.
Là voilà dans l’appartement.
Là, un homme de grande taille, simplement vêtu d’un pantalon de cuir ouvert sur le devant, le martinet à la main.
Sur une invitation, elle pénétra sans mot dire, puis comme convenu, enleva son manteau et s’agenouilla dans le sombre couloir d’entrée de l’appartement.
Elle n’était plus qu’une vache qu’un maquignon examinait. On la palpait, on lui forçait la bouche, on lui doigtait le cul et le sexe, on la caressait, on lui tirait les tétines.
- «Fabienne tu as une gueule d’ange, s’exclama Eric en lui tirant la nuque en arrière. On dit que les anges font les meilleures salopes, tu vas devoir me le prouver, dit-il en lui flattant doucement la joue avec sa main gauche. Si je prend en compte uniquement le physique, tu as tout pour me le prouver et tu le sais. Tu as un visage pur, sur lequel j’aurais plaisir à voir des larmes, des seins bien rond, qui semblent bien tenir dans ma main, un très beau cul qui le sera encore plus après un «travail», un sexe étroit mais bien humide, le ventre plat. Tes aptitudes sont excellentes insistât-il en lui pressant les deux seins, maintenant il va falloir tester ton mental. Tu es sportive, tu cours sur de longues distances, je n’ai aucun souci pour ta résistance physique, ta résistance au mal».
Eric se positionna derrière elle, et a deux mains se saisit de son cou. Un frottement de cuir, une boucle de fer que l’on referme. Pour la première fois, elle était mise en laisse. Sur le collier, il y avait inscrit «Bête à plaisir». Désormais ce serait son nom, au moins pour ce soir.
Eric la traîna, jusqu’au pied du lit et là une fois attachée, lui lança le simple ordre:
-«Suce!».
Et elle suça, s’appliquant à faire gonfler ce dard, agenouillée devant ce lit au matelas si moelleux.
C’est devant ce lit qu’elle fut taraudée pour la première fois par le sexe de son maître…En levrette, elle fut prise, véritablement, prise sans ménagement. Une grosse queue encapuchonnée la malmenait… Jouissance brutale…
Puis une sensation froide. Un doigt lui fourrait un liquide frais, épais et visqueux dans les reins. Un sexe que l’on appuie contre l’œillet de son cul, et celui-ci qui s’ouvre sous la poussée. Une pénétration douce, lente, profonde puis un viol sauvage et une sensation: n’être qu’un trou.
Le temps de reprendre son souffle et l’homme s’assit sur le rebord du lit. Là, sa main droite s’attarda sur la nuque de la fraîche jeune fille de 25 ans en découverte de l’état de soumission. De longs cheveux blonds, soyeux, un jour il jouirait dans cette chevelure. Le visage de Fabienne n’exprimait que beauté, douceur, naturel, sourire. Devant cela, il se mit à rêver d’un possession totale, d’un contrat solide, pas un truc de fantasmeur, un vrai truc devant un juge ou un maire. Du vrai du réel, quoi! On verra bien l’évolution, mais Fabienne semblait pleine des qualités qu’il recherchait chez une femme, bien sur la soumission avec un brin de masochisme, mais aussi de la simplicité, de l’intelligence, de la volonté, de la tendresse. Fabienne l’intéressait et le plus dur était de ne pas trop le montrer.
«Lève toi et enlève moi toutes tes nippes, dit il après l’avoir détachée du pied de lit, après tu t’étendras sur le lit.
Là ce ne fut plus que caresses. Des mains d’homme, qui donnait du plaisir à une femme, c’était simple. Elle n’était plus qu’un corps vibrant, jouissant. Des mains qui montaient, pétrissait son corps, comme de la pâte à pain. D’ailleurs , elle avait déjà deux jolies miches que le boulanger d’un soir travaillait avec délectation, pressant, étirant, comprimant. Visiblement il ne se lassait pas des ces beaux joujoux. Quand il les abandonna, ce fut pour glisser plus bas, encore plus bas, là, à l’intersection exacte de ses cuisses, juste en dessous de son pubis nu. Là, il entama une longue et patiente recherche de ses point sensibles. Délicatement, avec subtilité, il la fit jouir et rejouir.
Les yeux de Fabienne s’étaient clos et l’on entendait plus que ses gémissements.
C’est à ce moment que, on sait trop comment deux petites pinces en métal, s’emparèrent de ses tétons.
Le plaisir n’en fut qu’amplifier.
Le corps de Fabienne était un terrain de jeu, un objet ludique et de plaisir.
Elle était manipulée, retournée, disposée telle un objet. Pendant les quelques instants ou elle fut disposée en levrette, un plug lui avait été enfilé… C’était mignon comme tout.
Ils se sentaient bien tous les deux. Même en mangeant, ils avaient continué le jeu, lui assis à table, elle au pied, se nourrissant à même la gamelle. Et puis toujours la main, qui caressait , fouillait. Elle eut même droit à un dessert, le droit de se caresser devant son maître.
Et puis, la vision de la cravache. Emotion, peur, envie. De grosses cordes, un gros bâillon boule, des boules de geisha, bandeau. Douleur, plaisir.
Maintenant, elle était en boule sur le lit, bondée…
Et Eric lui retirait les boules de geisha… Oui, il avait envie d’elle. Et il la prendrait, le plus longuement possible, et il en jouirait, jusqu’à épuisement.
Une fois l’affaire conclue, il la baignera, la lavera, la sèchera.
Et elle terminera la nuit, allongée, menottée à un des montants en pin du lit.
Auteur:Erik Tupin